Fanny Parise, socio-anthropologue, associée à l’Institut Lémanique de Théologie Pratique de l’Université de Lausanne, a mené une étude* sur les profils des personnes confinées. Quatre types se dégagent :
– Les “entre-deux” (46% des répondants) : en télétravail ou au chômage partiel, sortant fréquemment de leur domicile. Vivant le confinement au jour le jour, avec peu de crainte sur l’avenir, profitant du moment présent et de leurs proches.
– Les “naufragés” (34% des répondants) : sans activité (ayant perdu leur travail ou avec une activité à l’arrêt), sortant très peu de leur domicile. Vivant cette période avec une forte déstructuration de leur quotidien, une très grande incertitude et une peur quant à leur avenir professionnel, se sentant plus fragiles que les autres.
– Les “travailleurs essentiels” (12% des répondants) : continuant à travailler sur leur lieu professionnel habituel. Subissant une augmentation de leur charge mentale et une dégradation de leurs conditions de vie.
– Les ”exilés” (8% des répondants) : ayant choisi un lieu de confinement autre que leur lieu de vie habituel. Se sentant un peu diabolisés par le reste de la société et à distance du virus, avec plus de relations sociales car plus rassurés par leur lieu de confinement.
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*Enquête quantitative en ligne auprès d’un échantillon de 6000 personnes représentatif de la population de France et de Suisse