Le deuil blanc, c’est une forme de deuil touchant les proches alors que la personne aimée n’est pas décédée mais qu’elle perd progressivement ses capacités mentales (comme la maladie d’Alzheimer). Et le deuil porte sur la perte de la présence mentale due aux troubles cognitifs, la disparition progressive de la relation affective (perte de mémoire par exemple où la personne ne reconnaît plus ses proches).
Ce deuil est très éprouvant car il faut réapprendre à voir ce qui est en face de soi : la personne connue s’en va/est partie mais elle est toujours là en différent. En fait, il s’agit d’un enchaînement de deuils, au fur et à mesure de l’évolution de la pathologie et des pertes constatées (cognitives et physiques).
Pour la famille accompagnante, les impacts sont différents selon chacun : vouloir tout porter et s’oublier, somatiser avec l’apparition de pépins de santé, être en stress permanent, compenser par le sport, la cigarette ou l’alcool (ou autre addiction) ou aller voire un thérapeute pour faire face à l’impuissance vécue, aux multiples émotions ressenties et travailler sur l’acceptation et la résilience.
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