Notre esprit a besoin de limiter l’incertitude, de savoir à quoi s’attendre car l’inconnu est angoissant. C’est le concept créé par le psychologue américain Arie Kruglanski du « besoin de clôture cognitive ». Au travers de 42 questions, il est possible de mesurer la tendance naturelle d’un individu pour un plus ou moins fort besoin de clôture cognitive. Et cette donnée est stable dans le temps : si vous avez un fort besoin de clôture, vous l’aurez probablement tout au long de votre vie.
Notre contexte actuel présente un niveau d’incertitude très élevé et impacte considérablement notre besoin de clôture cognitive. Et ce, avec des conséquences négatives : le renforcement des stéréotypes et l’autoritarisme. Les stéréotypes, parce que pour calmer notre incertitude, c’est plus facile d’expliquer ce qui se passe par des interprétations comme les Chinois mangent n’importe quoi ou les Italiens sont super tactiles. L’autoritarisme parce que cela donne le sentiment d’un pouvoir pouvant ordonner le monde sans problèmes. Et comme la personne autoritaire a un besoin de clôture cognitive élevé, elle déteste l’incertitude et fait tout (et n’importe quoi) pour la réduire (est-ce que ça vous rappelle quelqu’un ?). Il est donc nécessaire de poser des dates butoir, des étapes, de donner les perspectives de très court terme afin de répondre à ce besoin.
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